Mes recherches m'ont donc amener à étudier le vêtement chaud. Un vêtement chaud ET pratique.
La houppelande est tout à fait adaptée. Très ample, elle est, contrairement à la cape, fermé sur la hauteur, comme une robe. Elle est au minimum pourfilée, c'est-à-dire ourlée de fourrure, et au mieux entièrement doublée.
On a tendance à croire que les houppelandes sont affublées de grandes manches peu fonctionnelles. Cette idée n'est pas totalement fausse, mais dans la pratique, la forme de la manche est différente.
Heures de Dunois, Ms Yates Thompson 3, BL, 1440-1450 |
Décaméron de Boccace, BnF, Fr. 239, v. 1440 |
J'ai pour ma part choisi de reproduire la houppelande de "Marie Madeleine lisant" de Van der Weyen.
Van der Weyden, Marie Madeleine, Londres, 1438. |
La plupart du temps, les plis sur la poitrine sont fixes. Par faute de temps, je n'ai pas choisi ce principe.
Portrait d'une femme, Van der Weyden, vers 1435. |
Quentin Metsys, Le peseur d'or et sa femme, 1444. |
Je l'ai faite en drap de cachemire, doublé de lin de couleur naturel. L'avantage du drap de cachemire c'est qu'il est chaud et peu épais. On pourrait également la faire en drap de laine.
Je l'ai pourfilé de lapin naturel, mais je ne l'ai pas entièrement fourré (trop peu de courage).
Elle se porte avec un bandier, cette large ceinture de soie ou de velours agrémenté d'une large bouterolle et d'un mordant décoré, ou plus communément d'un lacet.
Détail de la Déposition de Croix, Van der Weyden. |
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